2ème fois pour moi ce marathon. Une 1ère fois en 2011 (mon 2ème marathon) où rien ne s'était passé comme je l'aurais souhaité, mais il faut parfois composer avec les facéties de la vie. A l'époque, ce marathon a été mon plan de sauvetage de moi-même lol. Je l'avais terminé et quelle valeur cette médaille.
Avant mon 100ème marathon, j'ai donc souhaité le refaire, non pas pour prendre ma revanche, mais pour le vivre différemment. Et c'est ainsi que je me suis retrouvée inscrite et dimanche à 8h, sur la ligne de départ.
La veille et avant la pasta, j'ai retrouvé Gilles (Defours), avec qui nous avons papoté pal mal smile Après une pasta très sympathique chez Monette, en présence de Adrienne, Pierre et Dany, Giz4 et Christian, Alexandre, me voilà dimanche matin dans le Sas 4h (je ne me rappelais plus que j'étais inscrite dans ce Sas).

Et juste avant le départ, un flashback de 7 ans, le départ est donné et je suis en larmes... Heureusement, cela ne dure pas et je peux me « concentrer » sur ma course hum.
Comme depuis mars de cette année, je traîne ma "patte folle", je n'ai aucune idée de comment va se dérouler ce marathon. Le kiné a dit patience, mais bon, c'est pas mon fort. Au marathon de Reims, j'ai tout de même constaté un mieux.

Le meneur d'allure des 4h se trouve sur mon chemin (ou l'inverse). Je commence avec lui et me dit que son rythme me va bien et que j'aviserai après le semi-marathon, selon ma forme. Mais au bout de 13km, j'en ai assez et je pars devant. Houla, bien trop tôt wink Je le sais aussi, mais tant pis, je verrais. Je ne l'ai jamais revu.

Pour une fois depuis pas mal de temps, je ne subis pas le 1er semi. Le parcours s’éloigne de la côte du 13ème au 17ème km environ et passe par des rues plus petites pas top (peut-être des travaux qui obligent à changer de parcours). Je me mets à espérer à passer sous les 4h, ce qui serait une première cette année. Calmes-toi me dis-je, tu n'as même pas dépassé la moitié (je me parle de temps en temps...). Il y a pas mal de vent par moments et en fin de course, on l’aura même dans le dos, cool. Le semi passé, bon ben, la course démarre et ça va je continue à mon allure, l'avantage avec ce marathon, c'est qu'il y a du monde tout le temps.

Davantage de côtes sur la 2ème partie du parcours, je m'en rappelais sauf celle du 28ème km, purée elle est costaud. Ma patte folle commence à rechigner sur la deuxième partie, mais ça va, c'est moins pire qu'avant. Ça me réconforte et j'essaie de ne pas faiblir, en pensant à mon petit objectif de passer sous les 4h qui me remettrait un peu en confiance.

Je pense au kiné qui malgré mon impatience quelquefois (ça dure depuis mars quand même ce truc) me dit que ça va s'améliorer. Les 10 derniers kms seront quand même un peu plus difficiles, mais en regardant ma montre, je suis toujours à la même vitesse. Au final, mon petit objectif de chrono est réussi et surtout, youpi, fin du 99ème marathon et donc, 100ème au Beaujolais. Fini les comptages que j'ai dû faire tout le long de cette année, moi qui ne comptait jamais. Et donc, pas de marathon de Cognac la semaine prochaine qui était mon dernier plan de secours, au cas où… Je vais aller faire un petit tour quand même par là-bas pour commencer l’entraînement festif laughing