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Marathon de Valence du 1er décembre 2019 : le 23e de Hervé

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Nous sommes un petit groupe de coureurs prêt pour le départ de ce marathon en Espagne, le dernier de l’année pour la plupart d’entre nous. Je suis en compagnie de Chantal, Laure, Sylvie, Éric, Hervé, Jean-Claude et quelques autres.

Le départ se trouve dans le quartier de la cité des arts. Un lieu ultra moderne situé à l’emplacement de l’ancien lit du Turia, ce fleuve qui fut détourné en 1957 après une importante inondation. Nous effectuerons une boucle pour revenir à proximité du départ. Nous sortons de l’hôtel et les sas sont devant nous ! Cette chance, nous la devons à notre organisateur ‘’Sportifs à Bord’’.  Le temps est propice, il fait beau, le soleil pointe et la température s’élève à 14°C et montera jusqu’à 22° C.

Le départ est lancé, notre sas part à 8h40’, 10’ après les élites. Nous passons sur un pont et nous nous dirigeons vers la mer et le port. Je suis accompagné de Jean-Claude et nous courons pour profiter de la ville et du beau parcours qui s’annonce. Je n’ai aucun objectif après mes deux derniers marathons courus au mois d’octobre dernier et sans préparation spécifique pour aujourd’hui. J’ai cependant la volonté d’être régulier, de tenir le même rythme toute la course et même de courir plus vite le second semi si possible pour renforcer le mental. Il est prévu quelques aller et retour sur ce parcours, ce qui me permet de croiser au 9ème les premiers qui sont déjà au 19ème km ! Ils impressionnent par leur facilité à courir à ces allures proches des 20 km/h. Jean-Claude est derrière moi et me dira après la course qu’il est resté à une trentaine de mètres jusqu’au semi et il n’a jamais pu me rattraper. Je lui ai répondu qu’effectivement, j’avais accéléré à ce moment-là.

Vers le 15ème km, Gérard, un coureur rencontré au mois de juillet dernier au marathon des Étoiles de la Baie en Bretagne, me rattrape. Nous échangeons quelques mots et me dis qu’il va trop vite pour arriver en 4h00 mais qu’il ralentira par la force des choses après le semi. Je lui confirme qu’il va trop vite puisque j’envisage de courir sous les 4h00. Mais je le vois partir comme une ‘’balle’’ avant la fin de ma phrase ! Je le rattraperai entre le 27ème et le 28ème en l’encourageant.

Lors des deux premiers aller et retour du parcours (entre le 6ème et le 8ème et entre le 10ème et le 19ème) où nous nous croisons, je me dis qu’il est facile de couper et donc de tricher. Eh oui, certains l’ont fait entre le 16ème et le 26ème km ! Nos accompagnateurs et le plus célèbre d’entre eux, Doudou, me le confirmera après la course. Quelques coureurs osèrent. Bravo à eux ! Quelle sportivité et pour gagner quelques places voir des centaines, mais pourquoi !

Le parcours traverse la ville qui est agréable. Les rues sont roulantes et larges sans pratiquement aucun dénivelé. Nous passons au pied du stade de foot au 17ème, nous rejoignions la coulée verte, les jardins de la Turia qui entourent Valence, au 24ème pour la longer et la traversons au 27ème. Nous nous retrouvons à progresser dans le centre-ville pour apercevoir quelques monuments célèbres de Valence.

Le public est au rendez-vous depuis le départ mais il est impressionnant lors de la traversée du centre. Il est présent et nous encourage bruyamment. Entre le 31ème et le 37ème, nous passons dans un autre quartier à l’ouest du centre-ville qui est plus tranquille mais demeure agréable. Les rues sont larges et animées. Nous nous retrouvons à nouveau au cœur de la ville au 38ème pour rejoindre la coulée verte au 40ème. L’ambiance devient torride ! Il fait chaud, les spectateurs sont bruyants et la fatigue se fait ressentir. Les groupes musicaux qui nous encouragent depuis le début sont encore plus présents et je suis leur rythme à chaque passage devant eux. Ils m’empêchent de ralentir. Je cours au mental pour tenir mon objectif du jour. Je dois maintenir mon allure et être régulier et même mieux ! Mon allure du premier semi de 5’30’’, pratiquement à chaque kilomètre, est passée à 5’25’’. Le négatif split n’est pas loin !

Les ravitaillements sont ‘’light’’. Il est préférable de prévoir ses propres ravitaillements si on n’apprécie guère les boissons et les gels énergisants et à partir de la mi-course les bananes.

Les deux derniers kilomètres passent très vite, je cours au même rythme avec toujours ces encouragements qui font du bien. La fin est exceptionnelle. Nous finissons dans le même quartier qu’au début avec un environnement architectural ultra contemporain. Les cent derniers mètres se courent sur l’eau ! Un tapis bleu qui est installé sur un plan d’eau ! Oui, les sensations sont particulières et uniques. Je ralentis pour en profiter et passer l’arrivée heureux de finir ce très beau marathon. A recommander !

 

 

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Commentaires 4

grenouille le lundi 9 décembre 2019 06:41

Bravooooo !! Beau récit ça donne envie !!! ??

Bravooooo !! Beau récit ça donne envie !!! ??
Aïolirun le lundi 9 décembre 2019 07:04

Bravo pour ce nouvel opus !!

Bravo pour ce nouvel opus !!
Pgaz le lundi 9 décembre 2019 08:36

Bravo Hervé pour ce beau négative-split. Les bons retours de ce marathon qui ne cesse d'évoluer, ne semblent pas usurpés. A bientôt.

Bravo Hervé pour ce beau négative-split. Les bons retours de ce marathon qui ne cesse d'évoluer, ne semblent pas usurpés. A bientôt.
LeGna le lundi 9 décembre 2019 15:39

Super Hervé !!!

Super Hervé !!! ;)
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Invité
mardi 19 mars 2024

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